Avec son nouvel album Recados de Fora (Message d’ailleurs), Bonga raconte un parcours fascinant à travers plusieurs époques et plusieurs continents. Voyage dans le temps, Recados de Fora est aussi l’occasion de se souvenir de belles personnes qui ont marqué le parcours du chanteur angolais avec notamment la reprise de Odji Maguado du compositeur B. Leza. C’est aussi un hommage à sa chère amie, Cesària Évora et à une longue amitié avec Remy Kolpa-Kopoul.
Le chanteur, auteur et compositeur, revient pêle-mêle sur sa jeunesse, sa prise de conscience aiguë à l’égard de la colonisation portugaise, son initiation à la musique par son père pêcheur et accordéoniste, son amour pour le semba, symbole de l’identité nationale angolaise, et dont le kizomba, cette musique prisée par les jeunes générations n’est qu’une version modernisée. Car s’il est l’un des derniers géants de la musique africaine post-coloniale, on peut dire qu’aujourd’hui Bonga incarne le semba, dans la pure tradition de ses racines.
Bonga : chant, congas et dikanza / Betinho : guitare / Hernani Pinto Lagrosse : basse / Ciro Lopes : accordéon / Djipson : batterie
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